Nombre record de défaillances d’entreprises en 2024 : 3 décisions financières pour éviter le pire

Protégez votre trésorerie en période d'incertitude économique

vendredi 4 avr. 2025
Nombre record de défaillances d’entreprises en 2024 : 3 décisions financières pour éviter le pire

2024 restera certainement dans l’histoire économique comme une année noire pour les entreprises françaises. Les chiffres sont terribles. 66 844 défaillances en douze mois. Un record absolu. Pire que 2009 et la crise de Lehman Brothers, ou 2013, 2014 et 2015 et la crise de la dette grecque. La dynamique est implacable : une hausse de 18 % en un an, et surtout un bond vertigineux de 64,5 % par rapport à 2022. 


Évidemment, ce sont les TPE et PME qui sont en première ligne de cette crise économique qui cache son nom. 86 % des faillites concernent en effet des entreprises de moins de cinq salariés. Le commerce, le BTP et l'hôtellerie-restauration sont les plus touchés. Partout, le même scénario : baisse d’activité, rideaux baissés et des dettes impayées qui entraînent des problèmes de trésorerie pour les fournisseurs.

Défaillances d'entreprises en France

Nombre de défaillances d’entreprises en France chaque année depuis 2000.
(Source: Insee)

Pourquoi 2024 a été un tournant économique majeur

Pourquoi une telle hécatombe ? Les entreprises françaises font face à un cocktail explosif. Une inflation qui s'accroche, des taux d'intérêt qui ne descendent pas, des coûts de financement asphyxiants et la fin de la stratégie française du “quoi qu'il en coûte” qui a artificiellement maintenu en vie de nombreux acteurs. 

Moins de consommation, des marges qui fondent. Et puis cette révolution silencieuse : la numérisation toujours plus rapide de l’économie. C'est une lame de fond qui force les entreprises à revoir leurs processus ou à payer le prix de leur immobilisme. 

Les nouveaux droits de douane annoncés par l’administration américaine vont probablement aggraver encore la situation en 2025, avec des pertes de revenus attendues pour de nombreux secteurs d’activités qui se répercutent ensuite sur les fournisseurs. 

 

recouvrement

 

Trois décisions financières à prendre dès maintenant

Les chiffres ne mentent pas : une entreprise sur quatre fait faillite à cause des retards de paiement. Le dernier rapport d’Altarès sur le sujet montre que le retard moyen est de 12,9 jours après échéance de la facture, le pire chiffre depuis la crise du Covid. 

Face à cette menace, trop d'entreprises laissent encore filer leurs impayés, dont le montant total a atteint 30 milliards d’euros en 2024, faute de rigueur ou de moyens technologiques adaptés. Pourtant, des solutions performantes pour réduire drastiquement les délais de paiement et optimiser le suivi des créances, à l’aide de l’IA et de l’automatisation, sont aujourd’hui disponibles.

Les entreprises qui n’optimisent pas leurs recouvrements se placent en situation de vulnérabilité face à la vague d’impayés qui arrive. Pour protéger votre trésorerie, voici trois décisions financières qui vous pouvez dès aujourd’hui prendre :

1. Automatiser vos recouvrements pour sécuriser votre trésorerie

Dans un climat de tensions de liquidité généralisées, la maîtrise du cash-flow devient vitale. Pourtant, trop d’entreprises traitent encore la relance client comme une activité manuelle, chronophage, et reléguée au second plan. Automatiser le recouvrement, ce n’est pas seulement envoyer des mails de rappel. C’est mettre en place une gestion intelligente, être capable d’anticiper les comportements de paiement, et prioriser les actions selon les montants en jeu ou les historiques de solvabilité, et d’ajuster le ton des messages de relance en fonction du profil du client.

Les solutions qui intègrent des fonctionnalités d'intelligence artificielle et d’automatisation permettent aujourd’hui de réduire les retards de paiement de 34 %, en moyenne.

2. Optimiser la gestion des comptes fournisseurs pour éviter les tensions de trésorerie

Dans une période de contraction de la demande et d’explosion des coûts de financement, beaucoup d’entreprises se concentrent exclusivement sur l’optimisation des rentrées d’argent. Mais une politique intelligente de gestion des sorties est tout aussi pertinente. Différer certains paiements fournisseurs, renégocier les échéances ou regrouper les règlements, peut permettre de lisser les flux de trésorerie sans entacher la relation commerciale.

Les directions financières ont tout intérêt à s’équiper de solutions d’analyse prédictive des flux de décaissement, couplées à une gestion dynamique des conditions de paiement.

3. Se préparer à la facturation électronique obligatoire

L’échéance est désormais bien connue : à partir de septembre 2026 pour les grandes entreprises et ETI, puis 2027 pour les PME et TPE, la facturation électronique deviendra obligatoire pour toutes les entreprises françaises. Ce virage réglementaire peut sembler technique. Il est pourtant l’opportunité d’une transformation financière bien plus profonde.

La digitalisation de la facturation ne se résume pas à un changement de format. Il ne s’agit pas seulement de transformer les PDF en fichiers XML dans l’un des trois formats officels : CII, Factur-X et UBL. La facturation électronique ouvre la voie à un traitement automatisé des flux comptables, à une meilleure traçabilité des paiements, à une réduction des erreurs de saisie et à une fiabilité accrue des données financières. 

Pour les entreprises qui s’y préparent dès maintenant, cela signifie une meilleure visibilité en temps réel sur les encours, une capacité renforcée à détecter les comportements de paiement déviants, et une conformité renforcée aux exigences fiscales. C’est une opportunité stratégique : une fois la facturation digitalisée, c’est tout le processus P2P (procure-to-pay) qui peut être repensé, avec des gains significatifs en efficacité opérationnelle et en pilotage.

Quadient, entreprise française, vous propose une offre complète de logiciels d’automatisation financière pour faire évoluer vos recouvrements, la gestion de votre poste fournisseur et vous mettre en conformité avec la facturation électronique. 

Dites m’en plus. 

 

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