Facturation électronique : seulement 1% des entreprises déjà prêtes pour la réforme, selon une enquête OpinionWay pour Quadient

mercredi 9 avr. 2025
femme devant son ordinateur traitant une facture électronique
  • 1% des entreprises ont déjà mis en place tous les prérequis de la loi de finances
  • 5% des entreprises déclarent n’utiliser que des canaux conformes pour l’envoi de leurs factures
  • 89% des entreprises utilisent encore des formats non conformes
  • 56% des entreprises ignoraient encore la suppression du Portail Public de Facturation (PPF) quatre mois après son annonce
  • 23% des entreprises considèrent le choix du bon prestataire comme un des principaux défis
  • 79% des entreprises ayant entendu parler de Quadient envisagent de consulter l’entreprise pour leur mise en conformité

Quadient (Euronext Paris : QDT), une plateforme mondiale d’automatisation facilitant des interactions professionnelles sécurisées et durables, publie aujourd’hui les résultats de la deuxième édition de son enquête exclusive annuelle, réalisée par OpinionWay. Véritable observatoire du déploiement de la facturation électronique en France, l’étude met en lumière une progression encore trop lente des entreprises dans leur mise en conformité avec les exigences légales.

Malgré une certaine avancée dans leurs processus de digitalisation, elles sont encore loin du compte à moins d’un an et demi de l’échéance. En effet, seules 1% des entreprises de 10 salariés et plus déclarent avoir déjà mis en place l’ensemble des prérequis pour être en conformité avec la loi de finances, un chiffre qui augmente à 4% parmi les entreprises de 250 salariés et plus, les premières concernées par l’échéance la plus proche : le 1er septembre 2026. Ce retard est d’autant plus préoccupant que la réforme est confirmée, et même si le calendrier final fait actuellement l’objet de discussions à l’Assemblée nationale, aucun retour en arrière n’est possible. 

Une mise en conformité encore lente, malgré un optimisme affiché

Si 56% des entreprises connaissant la réglementation ont amorcé ou finalisé la mise en place d’un processus de facturation électronique, un bond significatif par rapport à l’année précédente (43%), la majorité d’entre elles ne respecte pas les standards exigés par la loi de finances. En effet, 87% de l’ensemble des entreprises utilisent encore des formats non conformes, comme le simple envoi de PDF, un chiffre en faible progression comparé à 2024 (83%).

De façon assez paradoxale, 83% des entreprises interrogées se disent confiantes dans leur capacité à respecter les délais imposés par la loi, mais dans le même temps, elles sont 42% à estimer qu’il leur faudra encore au moins 12 mois pour se mettre en conformité, et 5% à anticiper un délai de 24 mois ou plus. Plus problématique, 7% des entreprises déclarent ne pas avoir encore réfléchi à leur mise en conformité, malgré une échéance qui approche.

Une transition désormais perçue comme bénéfique, même si des obstacles persistent

Les entreprises ayant amorcé leur transition reconnaissent les bénéfices concrets de la facturation électronique. 61% constatent une amélioration de leur productivité (contre 59% en 2024), et elles sont tout autant à estimer que cette transition a permis de réduire leurs coûts et accélérer les délais de paiement.

Cependant, plusieurs freins restent à surmonter. 48% des entreprises pointent du doigt le fait que leurs clients ou fournisseurs ne sont pas aux normes requises, ce qui ralentit leur propre mise en conformité. Viennent ensuite la nécessité de former leurs équipes (35%) et l’effort budgétaire (27%). Parmi l’ensemble des entreprises, le choix du bon prestataire pour les accompagner préoccupe près d’un quart d’entre elles (23%).

Un besoin d’accompagnement toujours aussi marqué

Face à ces craintes, 81% des entreprises envisagent de se mettre en conformité en s’appuyant sur leur ERP actuel, particulièrement les grandes entreprises, qui en sont certaines à 46%. En effet, elles privilégient les éditeurs de logiciels (68%) pour les accompagner, tandis que les PME comptent davantage sur leurs experts-comptables (53%).

Alors que l’abandon du Portail Public de Facturation (PPF), annoncé le 15 octobre 2024, oriente les entreprises vers les Plateformes de Dématérialisation Partenaires (PDP), l’étude révèle que plus de la moitié des entreprises (56%) ignoraient encore ce changement quatre mois après son annonce. Cette méconnaissance pourrait ralentir la transition, d’autant plus que 59% des entreprises avaient initialement envisagé d’utiliser au moins partiellement le PPF avant sa suppression. Ces résultats soulignent l'importance d'une communication renforcée sur les alternatives, pour accompagner efficacement les entreprises et éviter tout retard dans leur mise en conformité.

Trouver le bon partenaire pour accélérer la mise en conformité

Le compte à rebours est lancé. À 17 mois de l’échéance, les entreprises françaises n’ont pas d’autre choix que d’accélérer leur mise en conformité. Malgré une prise de conscience plus marquée qu’il y a un an, le retard reste conséquent, avec 6% des entreprises connaissant la réglementation n’ayant même pas prévu de se mettre en conformité. Les efforts doivent s’intensifier pour éviter une transition précipitée, et potentiellement plus coûteuse si on considère les pénalités prévues par la loi. Malgré un calendrier échelonné, la mise en conformité est aussi une question de continuité d’activité. Après septembre 2026, les grandes entreprises doivent avoir déjà adopté des formats de facture qui ne pourront être lus qu’avec les bonnes interfaces. Les PME, qui sont les plus à risque sur ce point, doivent donc impérativement anticiper ces évolutions sous peine de ne plus pouvoir traiter les factures de leurs partenaires commerciaux.

Si 37% des entreprises interrogées envisagent de se tourner vers un éditeur de logiciels pour les accompagner dans cette transition, la moitié seulement a déjà identifié un prestataire précis. Un choix d’autant plus complexe que 89 éditeurs sont aujourd’hui immatriculés sous réserve en tant que Plateforme de Dématérialisation Partenaire (PDP), dont Quadient.

« Nous savons que la mise en conformité peut sembler complexe, notamment pour les entreprises de taille intermédiaire et les PME », déclare Stéphanie Auchabie, Directrice Générale de Quadient France Benelux. « C’est pourquoi nous avons développé une approche progressive et un accompagnement sur mesure, afin de permettre à chaque entreprise d’adopter la facturation électronique en toute sérénité et dans les délais. Je me réjouis de constater que, parmi les entreprises sondées ayant entendu parler de Quadient, 79% déclarent qu’elles pourraient faire appel à nous pour leur mise en conformité, contre 59 % l’an dernier. Ce chiffre en forte progression témoigne de la confiance croissante des entreprises envers nos solutions et notre expertise sur un enjeu clé pour leur avenir ».

Les résultats de l’étude révèlent un besoin urgent d’information et d’accompagnement structuré. Avec 37% des entreprises souhaitant un soutien dans leur mise en conformité via un éditeur de logiciel, un taux qui atteint 68% pour les entreprises de 250 salariés ou plus, le choix d’un partenaire reposera avant tout sur sa capacité à offrir une expertise technique pointue, un suivi personnalisé et une solution évolutive adaptée aux exigences réglementaires. Pour tout comprendre à la nouvelle réglementation et découvrir comment Quadient s’engage à accompagner les entreprises à chaque étape de leur mise en conformité, rendez-vous sur https://www.quadient.com/fr/apprendre/facturation-electronique.

Méthodologie

Étude réalisée par OpinionWay en mars 2025 auprès de 350 décideurs impliqués dans la gestion de la facturation et comptabilité au sein d’entreprises privées de 10 salariés et plus, concernées par l’obligation de facturation électronique. Les interviews ont été réalisées du 9 au 24 février 2025.